Chaque lundi, Mirepoix est en effervescence. En cause, le marché de plein vent, qui promet aux habitants et aux touristes de trouver toutes sortes de denrées et produits locaux, bio, « faits-main »… S’il aurait dû paraître dépassé à l’heure où les hypermarchés poussent comme des champignons, il n’en est rien. La rentrée étant un moment propice à la mise en place de nouvelles habitudes, si vous n’avez pas encore adopté les circuits courts, nous espérons que cet article vous donnera envie de vous lancer !

Petit tour d’horizon de ce rendez-vous hebdomadaire que nous affectionnons tant…


Un peu d’Histoire

Nous vous en parlions dans le bulletin municipal n°146 (mai 2016), le marché du lundi apporte de l’animation au centre-ville depuis le Moyen Âge. Le temps a fait son œuvre mais certaines choses n’ont pas changé : les exposants s’acquittent toujours d’une taxe d’occupation de l’espace public, les agents municipaux veillent au respect de l’ordre et certains produits vendus il y a plusieurs siècles le sont encore aujourd’hui : œufs, volaille, miel, viande, fruits et légumes…


Les goûts et les couleurs

Si notre marché attire autant de visiteurs, c’est d’abord pour son cadre. Difficile de rivaliser avec des couverts si pittoresques, dont les couleurs égayent la place Maréchal Leclerc malgré un ciel parfois couvert. Sur la place Philippe de Lévis toute proche, le soleil réchauffe les murs de l’ancienne Cathédrale Saint-Maurice, baignant de lumière tous les stands installés aux alentours.


Le saviez-vous ? Le monument aux morts était auparavant situé au pied de la cathédrale.
Insérer photo LSV


Entre les deux, la Halle offre un abri contre le soleil et la pluie et accueille les « volants » (exposants sans emplacement fixe) ainsi que le petit marché du jeudi réservé à la vente de produits agro-alimentaires.

Lorsqu’on se rapproche des étals, c’est un festival d’odeurs et de couleurs qui s’offre à nous. Sous les barnums se succèdent aliments bruts ou transformés : olives ou tapenades, légumes et fruits entiers, séchés, en jus ou en confitures, épices, vins et autres spiritueux, charcuterie…, mais aussi les indispensables miels, œufs ou pains. Sous les auvents des camions réfrigérés, les gourmands font la queue pour acheter viandes, poissons ou fromages.

Mais il serait dommage de réduire le marché à son secteur « alimentaire ». Vanneries, maroquineries, bijouteries, jardineries et autres stands de marchandises sont également de la partie, l’occasion de trouver facilement un souvenir ou cadeau, pour un proche ou pour soi.


Une organisation rodée

Pour que l’installation des quelques 200 exposants (au plus fort de la saison estivale) se déroule sans accroc, plusieurs agents municipaux sont mobilisés chaque semaine, de l’installation des barrières sur les cours et les places du centre-ville au nettoyage de la voirie, en passant par l’attribution des emplacements et la perception des taxes.


Le saviez-vous ?

Les horaires du marché changent selon s’il a lieu en basse, haute, ou très haute saison. De novembre à mars, le rangement des étals se fait entre 12h30 et 13h30, la mairie procède au nettoyage de 13h30 à 14h puis l’espace public est rendu à son utilisation habituelle.
D’avril à juin et de septembre à octobre, le rangement commence à 13h.
En juillet-août, il commence à 13h30.
En toute saison, le marché ouvre à 6h et la plupart des commerçants s’installent au plus tard à 7h30.


Parmi ces agents, Vincent, notre placier (présenté dans le Mirepoix Infos n°184 de mars 2021), est l’interlocuteur principal des exposants. Il est celui que l’on informe d’une absence ou d’un retard et il supervise l’installation des « volants » sous la halle. Le lundi (et le jeudi), lorsqu’il n’arpente pas les allées animées, il est derrière son ordinateur et gère la régie ou communique des informations aux commerçants (places vacantes, marchés déplacés, demandes de pièces justificatives…).

Il est également chargé de récupérer les demandes d’emplacement et de les transmettre au maire, Xavier CAUX, et à l’adjointe en charge des marchés, Monique LE MINEZ.

Toute la documentation pour constituer un dossier de demande d’emplacement sur le marché est disponible sur le site de la mairie, onglet « Vivre à Mirepoix » puis « Marchés hebdomadaires », en bas de page.


Le saviez-vous ?

Les commerçants non sédentaires qui bénéficient d’une place fixe en tant que « réguliers » sont tenus d’être présents sur le marché au minimum 44 lundis par an. Pour obtenir un abonnement (dans la limite des emplacements réservés disponibles), ils doivent justifier d’une présence minimum et régulière de 44 lundis par an durant les 3 années précédant la demande.
D’ailleurs, les principaux critères d’attribution des places sont les suivants : l’ancienneté, l’assiduité et les besoins du marché.


Des habitudes chamboulées

De tout temps, cette organisation a été tributaire des famines, guerres ou épidémies. Il y a un an et demi, cela a à nouveau été le cas avec l’arrivée de la Covid-19. D’abord interrompu dans sa totalité, le marché a pu reprendre partiellement, pour les seuls commerces dits « essentiels » et en nombre réduit pour respecter les distances imposées entre chaque stand.

Les flacons de solution hydro-alcoolique sont apparus sur les étals, les promeneurs ont mis de la distance entre eux et le port du masque est devenu obligatoire, d’abord sur la commune, puis seulement aux abords des écoles et lors des manifestations et rassemblements. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il reste obligatoire sur le marché.

En cas de doute sur la règlementation en vigueur, vous pouvez contacter la mairie ou prendre connaissance des derniers arrêtés qui sont affichés sur les panneaux situés face à l’Office de Tourisme.


Marché déplacé

En dehors de cette situation particulière, le marché peut occasionnellement être déplacé. C’est le cas, par exemple, lors de manifestations ou d’évènements qui se tiennent en centre-ville. Lorsque cela se produit, les exposants sont prévenus à l’avance par mail, la mairie le mentionne sur son site internet et une signalisation est apposée pour modifier le stationnement dans les zones concernées.