Louis Baptiste PONS-TANDE, portrait

Ce portrait en buste, peint à l’huile sur toile, inscrit au titre d’objet depuis le 4 juillet 1997, est propriété de la commune. La toile seule mesure 0,91 x 0,65 m, 1,50 x 1,23 m avec son cadre mouluré en bois doré et noir.

Portrait de Louis PONS-TANDE

Louis Baptiste PONS-TANDE est vu ici en tant que maire de Mirepoix, portant l’écharpe tricolore sous sa redingote. Le ruban rouge du grade de chevalier de la Légion d’Honneur orne le revers. Le sujet du portrait est un homme d’âge mûr, dont les cheveux et les sourcils sont gris, la moustache à la gauloise et la mouche sont également grises. Le regard des yeux clairs, dirigé vers le bas, n’est pas tourné vers le spectateur et traduit un esprit absorbé dans sa réflexion. Louis Baptiste PONS-TANDE est ici présenté comme notable, comme figure d’autorité, et aussi comme « le vieux grand-père ».[1]

Le tableau est daté de 1900 (angle supérieur dextre), et signé « Marie Escolier ». Il s’agit donc d’un portrait posthume, sans doute réalisé à partir d’une photographie, demandé à l’artiste en hommage à l’ancien maire de Mirepoix et député de l’Ariège, et aussi au père et grand-père de famille. Marie ESCOLIER, peintre, de son nom de jeune fille Marie ROSSIGNOL, est la mère de l’écrivain et critique d’art Raymond ESCHOLIER.[2]

Elle fait donc le portrait du père de Maurice PONS-TANDE, cousin de son mari Albert ESCOLIER, et aussi le portrait du grand-père de sa future belle-fille, Marie Louise PONS-TANDE, puisque le mariage de la jeune femme avec Raymond ESCHOLIER aura lieu en 1905 … Marie ROSSIGNOL-ESCOLIER est une artiste peintre reconnue, qui avait le statut de copiste au musée du Louvre.

Signature du peintre

Enfance et famille

Né à Mirepoix le 7 novembre 1814, Louis Baptiste PONS est le fils de Jacques Maurice PONS,  propriétaire foncier de 67 ans et d’Henriette MARTY, 23 ans,[3] mariés à Lafage (Aude) le 29 janvier 1814.[4]

Jacques Maurice PONS, veuf de Marie Rose FAU, est lui-même fils de Louis PONS, maître bâtier, et de Catherine CHAUBET. Le patronyme augmenté Pons-Tande[5] apparaît sur l’acte de décès de Marie Rose FAU, le 23 mars 1803, qui précise « survivant Jacques Maurice Pons Tando ».[6]

Henriette MARTY meurt le 14 novembre 1814[7] de fièvre puerpérale « dans sa maison d’habitation sise au pont de Raillette, Section C n° 3. »[8] Le bébé Louis Baptiste, orphelin de mère, reste avec un père très âgé qui juge sage de confier par testament son fils à un tuteur et une tante, au cas où il viendrait à disparaître.[9] Jacques Maurice PONS meurt le 8 août 1816.[10]

Orphelin de ses deux parents à l’âge de deux ans, élevé par sa tante et son tuteur, Louis Baptiste poursuit des études qu’il termine au lycée Louis-le-Grand à Paris. De retour à Mirepoix, le jeune homme épouse le 16 septembre 1833[11] Jeanne Marie Madeleine ROUGER, fille aînée de Raymond Étienne Xavier ROUGER, avocat, et de Marianne MAUDET. Louis Baptiste PONS, « rentier, mineur, âgé de dix-huit ans », épouse une jeune fille de dix-sept ans, qui signe « Irma Rouger ». Le lendemain, après le mariage religieux, « un repas splendide, commandé pour cinquante personnes au sieur Gleizes, aubergiste, fut servi dans les deux chambres au levant de ma maison. », écrit Raymond Étienne Xavier ROUGER dans son livre de raison.[12]

La maison familiale ROUGER est située rue Courlanel [rue Clauzel]. En 1834, la maison mitoyenne, côté est, est mise en vente, et maître ROUGER la fait acheter par son gendre, qui entreprendra une restauration soignée, jusqu’aux espagnolettes forgées aux initiales « LPT » pour « Louis Pons-Tande ».

Le couple de Louis Baptiste PONS, propriétaire, et Jeanne Marie Madeleine ROUGER a quatre enfants : Jacquette Adèle, née le 6 juillet 1834,[13] Maurice Étienne Marie, né le 21 janvier 1836,[14]Marianne Hélène, née le 11 avril 1840[15] et Paul Émile Alexandre, né le 20 mai 1847.[16]

Jeanne Marie Madeleine ROUGER, épouse PONS-TANDE, meurt le 7 juillet 1871, à l’âge de 54 ans.[17] « Louis Baptiste Pons, dit Tande », selon son acte de décès, meurt le 2 mars 1894. Il est précisé qu’il est « ancien Représentant du Peuple, ancien Maire de Mirepoix, ancien Député de l’Ariège, chevalier de la Légion d’Honneur, Officier d’Académie, Officier du Mérite agricole, âgé de soixante-dix-neuf ans, veuf de Jeanne Marie Madelaine Rouger ».[18]

Maurice Étienne Marie PONS-TANDE épouse à Pamiers Jeanne Antonina Marie Adèle RIGAL, le 21 décembre 1875.[19] Ils seront les parents de Marie-Louise PONS-TANDE, future épouse de Raymond ESCHOLIER.

L’appel de la politique

Né sept mois après l’abdication de Napoléon (6 avril 1814), Louis Baptiste Pons-Tande vit une période de l’Histoire de France marquée par une forme d’instabilité. Son enfance orpheline connaît la Première restauration avec le règne de Louis XVIII interrompu par les Cent-Jours en 1815, puis la Seconde restauration jusqu’à la mort du  roi en 1824. Le petit garçon a 10 ans. Charles X succède à son frère avant d’abdiquer en 1830. Après les Trois Glorieuses de juillet 1830, Louis Philippe Ier devient roi. Louis Baptiste termine alors ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris, avant de devenir journaliste.

Il revient à Mirepoix, se marie, fonde une famille et devient conseiller municipal, puis adjoint au maire (Antoine Benoît VIGAROZY) de la ville dès 1840. Il a 26 ans. La France est toujours sous la Monarchie de juillet, qui voit se succéder 13 gouvernements en 18 ans, tant l’instabilité est grande et l’opposition active. De sensibilité républicaine, Louis Baptiste PONS-TANDE fonde de grands espoirs en Louis Napoléon BONAPARTE, chef de cette opposition. À 35 ans, il est élu député de l’Ariège à l’Assemblée nationale législative sous la Deuxième République, du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851.

Le parcours politique de Louis Napoléon BONAPARTE, premier président élu au suffrage universel masculin, vers le coup d’État du 2 décembre 1851 et le rétablissement de l’Empire, fait basculer Louis Baptiste PONS-TANDE, Victor HUGO et bien d’autres dans une opposition farouche. Tous les opposants à l’empereur Napoléon III sont arrêtés, emprisonnés ou exilés.

À travers le personnage de « Casimir Savignac, ancien représentant du peuple »,[20] Raymond ESCHOLIER fait revivre Louis Baptiste PONS-TANDE, le Républicain, le « rouge », l’humaniste, opposé au « chapeau noir » BORDIER, maire de Saint-Gaudéric, censé représenter Hector MANENT, maire de Mirepoix. Tous les personnages sont à clé, certains se reconnaissent aisément, comme le maréchal BERGASSE et le marquis de SENABUGUE, d’autres moins … Il y a aussi un peu de Louis Baptiste PONS-TANDE dans le courage et l’idéalisme de Faustin BASTIDE …

Citation de Victor Hugo

 Un temps emprisonné, puis relâché et autorisé à regagner Mirepoix, Louis Baptiste PONS-TANDE est mentionné par Victor HUGO. « Nous eûmes encore une réunion. Ce fut le 6 [décembre 1851], chez le représentant Raymond, place de la Madeleine. Nous nous y rencontrâmes presque tous. Je pus y serrer la main d’Edgar Quinet, de Chauffour, de Clément Dulac, de Bancel, de Versigny, d’Émile Péan, et je retrouvai avec plaisir notre énergique et intègre hôte de la rue Blanche, Coppens, et notre courageux collègue Pons-Tande, que nous avions perdu de vue dans la bataille. »[21]

Lors de la guerre contre la Prusse, Louis Baptiste PONS-TANDE s’engage comme capitaine dans le premier bataillon des mobiles de l’Ariège. Après la capitulation du 2 septembre 1870 et la chute du Second empire, Louis Baptiste PONS-TANDE devient maire de Mirepoix, après avoir échoué à une nouvelle élection à la Chambre des députés. Il conserve ce poste jusqu’en 1893, à l’exception de quelques mois (1874-1876, Louis ASTRE, et fin 1877, Michel MERIC).

Son second mandat de député, sous l’étiquette de l’Union républicaine, court du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889. Pendant la Troisième République,[22] ses collègues l’appellent « le vénéré doyen de la Démocratie ».

Louis Baptiste PONS-TANDE est fait chevalier de la Légion d’Honneur le 12 juillet 1880. Son dossier[23] donne un « Résumé des services de M. Pons-Tande, maire de Mirepoix (Ariège), chevalier de la Légion d’Honneur. Extrait du Journal Officiel du 14 Juillet 1880 :

Pons-Tande (Louis-Baptiste), Maire de Mirepoix (Ariège), 1°. Adjoint au maire de Mirepoix, de 1840 à 1848 ; 2°. Suppléant du juge de paix, de 1845 à 1851 ; 3°. Représentant du peuple à l’assemblée nationale législative de 1849 à 1851 ; 4°. Maire de Mirepoix de 1870 à 1874 ; de juin 1876 à octobre 1877 et depuis 1877. Dix-huit ans de service. Titres exceptionnels. »

Attestation Légion d’Honneur

Le 20 mai 1883, Louis Baptiste PONS-TANDE et le conseil municipal donnent leur approbation à l’ouverture du mur occidental de l’église cathédrale pour permettre l’installation de l’orgue.[24]

Dans un livre de comptes, l’humain …

Du 16 décembre 1855 à janvier 1890, le chapelier Alexandre SENIE tient un livre de comptes rigoureux, qui permet de connaître toutes les commandes passées auprès de lui par les habitants de Mirepoix.[25] La majeure partie d’entre elles concerne des chapeaux masculins.

Entre le 2 mai 1859 et le 30 janvier 1868, Louis Baptiste PONS-TANDE fait faire un « chapeau paille façon anglaise pour son fils [Maurice], deux coiffures pour masque, une casquette taffetas soie pour son fils jeune [Paul Émile]. » Entre le 16 février 1868 et le 4 février 1886, il commande des « chapeaux noirs, gris, feutre, maille, souples, un képi de sous-lieutenant pour son fils [Maurice], des crêpes[de deuil] pour ses fils, un chapeau gris foulard pour son fils, un chapeau noir foulard pour son fils, une casquette velours marron, une casquette pour Faoulet, un bourrelet plume pour son fils plus jeune [Paul Émile], des casquettes, des chapeaux pour ses fils et lui. »

Louis Baptiste PONS-TANDE, éleveur et physiocrate

Longtemps surveillé par la police en tant qu’irréductible opposant au régime impérial, Louis Baptiste PONS-TANDE met à profit une vingtaine d’années de retraite politique pour s’occuper de ses terres. Le 14 avril 1859, il écrit de Mirepoix : « Les gelées des premiers jours d’avril qui ont fait tant de mal dans les vignobles du bas Languedoc, n’ont pas produit d’effet sérieux, ici où la vigne est retardée. Les colzas n’étant pas en fleurs ont été également épargnés ; les luzernes seulement ont été quelque peu flétries. La pluie est enfin arrivée fort à propos pour nos récoltes en herbe. Notre bétail a vécu de privations pendant cet hiver, aussi est-il faible et maigre, nous attendons les premiers fourrages avec impatience. »[26]

Dans une lettre de quatre pages, datée du 8 novembre 1862, Louis Baptiste PONS-TANDE écrit au président de la Société d’agriculture de l’Ariège : soucieux d’améliorer en qualité et en rusticité la race de ses brebis lauragaises, il a effectué des croisements avec des béliers Southdown. Le résultat reste à améliorer.

Par ailleurs, Louis Baptiste PONS-TANDE fait savoir qu’il a trouvé, par hasard, un remède efficace et peu couteux contre la cachexie aqueuse ou pourriture du mouton. Ne voulant pas gaspiller de la bonne nourriture pour des bêtes malades, peut-être condamnées, il les a nourries avec des feuilles et écorces de peuplier, de saule et d’osier qui se sont avérées une friandise pour les bêtes, lesquelles ont toutes guéri.

Cette découverte, renforcée par un usage renouvelé de ces feuilles, a été publiée dans plusieurs journaux français et anglais, y compris The Lancet. L’explication est la présence de la salicine dans ces feuilles et écorces de saule, peuplier et osier, qui agit comme anti-inflammatoire et fébrifuge.[27] Son implication dans le domaine de l’élevage le fait décorer du Mérite agricole.

Louis Baptiste PONS-TANDE et l’enseignement public gratuit, laïque et obligatoire

Le 9 août 1879 : vote de la loi établissant les écoles normales supérieures.[28] Le 21 décembre 1880 : vote de la loi Camille-Sée organisant l’enseignement secondaire des jeunes filles. Le 16 juin 1881 : vote de la loi rendant absolument gratuite l’école publique primaire et l’obtention d’un titre de capacité pour enseigner. Le 28 mars 1882 : vote de la loi qui rend l’école primaire obligatoire de 6 à 13 ans.

Pendant ce temps, à Mirepoix …

Le 22 août 1872, avec approbation du conseil municipal et du préfet, Louis Baptiste PONS-TANDE crée une école d’enseignement laïque et supérieur, à la place de l’école du latin.[29] M. CATALA est nommé directeur le 22 octobre. Le 6 novembre, 52 élèves sont inscrits, ce qui nécessite la nomination d’un maître adjoint. Le 29 septembre 1875, M. BLANDINIERES, instituteur, est chargé par Louis Baptiste PONS-TANDE d’acheter à Foix, 12 tableaux d’agriculture coloriés, une petite carte de France murale, une carte de l’Europe, une mappe-monde [sic] et 3 cartes de l’Ariège.

Le 30 décembre 1881, l’inspecteur d’académie désigne Mirepoix comme devant posséder une école primaire supérieure.

Les comptes-rendus des conseils municipaux se poursuivent, traitant de tous les sujets inhérents à la gestion de la commune, mais il est patent que l’enseignement public, gratuit, laïque et obligatoire, pour les filles et les garçons, est une priorité de Louis Baptiste PONS-TANDE et de son conseil municipal.

Dernier hommage

Les obsèques de Louis Baptiste PONS-TANDE sont suivies à Mirepoix par plus de 1200 personnes, avec les écoles laïques et les sociétés de secours mutuel en tête de cortège, le deuil étant conduit par le fils du défunt Maurice PONS-TANDE, maire de Mirepoix et Philippe ROUBICHOU, conseiller général et neveu du défunt, futur maire de Mirepoix.[30] Le sous-préfet parle en premier et souligne que « les écoles furent surtout la grande préoccupation de M. Pons-Tande. Il s’intéressait à l’instruction du peuple et il avait compris un des premiers que dans une véritable démocratie il fallait mettre chacun à même de développer son intelligence et de s’élever par ses mérites. Les écoles de Mirepoix sont l’œuvre de M. Pons-Tande. »

Après M. CHALVET, qui fut son adjoint en mairie et prononce un discours au nom de la ville, M. AZEMA, directeur de l’école primaire supérieure parle au nom du corps enseignant et salue « celui qui fut le fondateur, le soutien, l’âme de l’enseignement laïque de Mirepoix. » Il rappelle que « celle de ses œuvres qui lui [M. Pons-Tande] tenait le plus à cœur était sa création d’écoles. […] Il considérait l’instruction comme le meilleur instrument de culture morale en même temps que d’émancipation sociale. […] C’est certainement le mobile qui l’a poussé à doter Mirepoix du réseau scolaire le plus complet et le mieux installé de notre département. Il y a vingt ans, notre ville n’avait que deux écoles congréganistes ; les enfants de la banlieue étaient condamnés à croupir dans l’ignorance. Que voyons-nous aujourd’hui ? Des écoles à Rougé, à Saint-Olin [sic], aux Bessous. À Mirepoix, une école laïque de garçons, une école laïque de filles, une école maternelle et, comme couronnement de tout cela, une école primaire supérieure. Voilà ce que M. Pons-Tande a fait pour sa cité. Il entourait ses chères écoles d’un véritable amour de père. Pendant vingt ans, une semaine ne s’est pas passée sans qu’il ne soit venu s’assurer par lui-même de la bonne marche des études dans les classes. […] Samedi dernier encore, il était à l’école, il avait voulu, était-ce un pressentiment, revoir une dernière fois sa création de prédilection. »

Une petite Marie-Louise fréquente, cours maréchal de Mirepoix, « la laïque » fondée par son grand-père Louis Baptiste PONS-TANDE, « qui voulait pour le peuple toujours plus d’instruction, toujours plus de lumière ! ».[31]

Martine ROUCHE,

Guide conférencier


[1] Ainsi écrivait à son sujet sa petite-fille Marie-Louise Escholier. Truno (B.), Raymond et Marie-Louise Escholier, de l’Ariège à Paris, un destin étonnant, Trabucaïre, 2004, p.16.

[2] C’est Anatole France qui incite Raymond Escolier à ajouter un h à son patronyme pour lui donner un aspect médiéval. Voir Truno (B.), op. cité, p. 32.

[3] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2346, naissances, 1813-1825, vue 139/743.

[4] AD11, Lafage, 100NUM/5E184/4, N.M.D. 1810-1818, vues 70,71/136.

[5] « tande » ou « tando » ou « tendo » : étendoir où les pareurs de draps faisaient sécher leurs pièces. Cayla (P.), Dictionnaire des institutions, des coutumes et de la langue en usage dans quelques pays du Languedoc de 1535 à 1648, Montpellier, 1964, p. 673.

[6] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2360, décès, an XI-1812, vue 36/557.

[7] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2361, décès, 1813-1824, vue 85/510.

[8] « La famille Pons-Tande a possédé pendant tout le XIXe siècle la Malaoutio [maladrerie]de Mirepoix. Il y a à peine vingt-cinq ans qu’elle s’en est dessaisie. » Robert (F., chanoine), in La voix de Saint-Maurice, avril 1926.

[9] Olive (J-L.), Dieu soit loué de tout, Saverdun, 1979, p. 80.

[10] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2361, décès, 1813-1824, vues 150, 151/510.

[11] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2356, mariages, 1819-1835, vue 457/517.

[12] Olive (J-L.), op. cité, p. 81.

[13] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2347, naissances, 1826-1839, vue 458/666.

[14] Ibidem, vue 521/666.

[15] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2348, naissances, 1840-1851, vue 17/469.

[16] Ibidem, vue 284/469. Le père signe « LPonstande ».

[17] AD09, Mirepoix, 1NUM4E2365, décès, 1865-1873, vue 205/323.

[18] AD09, Mirepoix, 1NUM/4E2374, décès, 1885-1895, vue 232/274.

[19] AD09, Pamiers, 1NUM/4E2809, mariages, 1874-1879, vue 131/391.

[20] Escholier (R.), Quand on conspire, 1930.

[21] Hugo (V.), Histoire d’un crime, témoignage écrit en 1851, « saignant de réalité », publié en 1877. Réédition 2014, p. 323.

[22] www2.assemblee-nationale.fr

[23] www2.culture.gouv.fr, Base Leonore, dossier LH/2197/47.

[24] Leblanc (G.), in Mémoires de la S.A.M.F., 1974.

[25] Archives privées.

[26] In Journal d’agriculture pratique et d’économie domestique, 1859, p. 378.

[27] Lettre autographe, vendue à Drouot, Paris, mars 2018, n° 489.

[28] www.senat.fr

[29] AD09, 312EDT/D42, non folioté.

[30] La Dépêche, 5 mars 1894.

[31] Souvenir de Marie-Louise Escholier, cité par Truno (B.), op. cité, p. 15.