→ Élagage des arbres
La commune bénéficiant d’un patrimoine arboré assez important composé en grande partie de platanes, la mairie procède chaque année, à l’élagage, ou taille des arbres, consistant à couper les branches les plus longues, à la fois pour des raisons d’esthétique et de santé de l’arbre mais aussi pour éviter la chute de branches pouvant blesser des passants ou causer des dégâts aux véhicules en stationnement.

La technique de taille effectuée par une entreprise spécialisée est particulièrement bien adaptée aux enjeux de gestion différenciée du patrimoine végétal. Elle permet de contrôler le volume et la hauteur de l’arbre, tout en lui garantissant une reprise et un état sanitaire satisfaisants.

Aujourd’hui, l’arbre en ville doit être considéré comme un élément majeur, vecteur d’un cadre de vie agréable et durable.
→ Les agents de la commune toujours sur le pont
Les agents des services techniques sont toujours présents sut le terrain, car impossible pour eux d’effectuer des travaux de voirie ou d’entretien en télétravail ! Si les vies associatives, festives ou sportives restent néanmoins sur le pont et poursuivent leurs tâches quotidiennes dans les rues de Mirepoix pour collecter les déchets jetés sur la voie publique, nettoyer les places et rues, entretenir les espaces verts, etc…

Et avec l’arrivée de l’automne amenant avec lui sa fournée de feuilles mortes, qui envahissent les pelouses et rues de la commune, les agents n’ont pas chômé …
Malgré le confinement et l’incertitude des prochaines semaines et plus particulièrement des fêtes de fin d’année, Mirepoix revêt son habit de lumière.
En effet, depuis la mi-novembre, les agents de la ville, équipés d’une nacelle, s’activent à déployer peu à peu les décorations et illuminations dans les rues et au centre ville, rappelant que Noël sera là dans quelques jours et qu’il pourrait se dérouler dans un contexte très particulier.

→ Le Cours Maréchal de Mirepoix a fait peau neuve
Le cours Maréchal de Mirepoix a changé de physionomie grâce à un projet d’aménagement initié sous le mandat de Nicole QUILLIEN, pour un montant de 150 000 € HT.

Les travaux ont porté sur la réfection de la chaussée, la création d’aires de stationnement, d’un cheminement piétonnier et d’un espace propreté. L’effacement des réseaux électriques et le remplacement des lampadaires, désormais équipés d’ampoules Led avec régulation de l’intensité, ont été réalisés par le SDE09 (Syndicat Départemental d’Électricité). Le SMDEA a effectué la reprise de certains branchements d’eau potable et des travaux concernant l’assainissement.

→ Aménagement du stationnement à l’étude

Une réflexion est actuellement menée dans le cadre d’un projet d’aménagement du stationnement sur le cours Pons-Tande, toujours encombré par des véhicules arrêtés en double file et plus particulièrement les jours de marché.
Une modification de l’orientation des emplacements (en épi) sur un côté de rue sera testée pendant quelques mois et matérialisée au sol par un tracé jaune afin d’optimiser l’espace dédié au stationnement pour les usagers et riverains de cette voie très passante.
→ La Croix de Raillette restaurée et consolidée

Histoire : Au pont de Raillette, qui enjambe le Béal, le chêne-vert et la croix qu’il protège sont, ensemble, Site Classé depuis le 30 juillet 1945.

Sur le bras de la croix, on peut lire « I. C. SALUS 1797 », « in cruce salus », c’est à dire, « le salut dans la croix », et la date d’une mission, comme il y en eut beaucoup après la période révolutionnaire, ou une date mémorable pour le culte catholique.
Précédemment, une croix de rogations (sans autre précision de matière ou d’inscription) avait été placée « rue du bord de l’eau », actuelle rue du Béal, entre les maisons de M. SIMORRE et celle d’Antoine GORGUOS, au niveau de l’ancien lavoir. Comme elle « embarrasse la voie publique », le conseil municipal de 1790 la fait « transporter au-delà du Pont du Canal, au talus de la chaussée qui mène au grand pont ». Elle devait être placée « vis à vis du jardin du Sieur Dassier »[1], au-delà de ce qui est maintenant le tournant conduisant au Rumat à partir du chêne-vert.

Généralement placées en bordure de chemin ou de route, dans la campagne, les croix de rogations rappellent les processions qui se déroulent les trois jours précédant l’Ascension, destinées à obtenir des moissons et vendanges abondantes. Elles ne portent pas de date et peuvent être ornées.

La croix de Raillette pourrait indiquer, par sa devise abrégée et la date de 1797, qu’elle fut érigée le 14 septembre, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix selon le calendrier religieux. Cette année-là eut lieu le premier concile national, avec à sa tête l’abbé Grégoire. Le concile avait pour objectif de donner à l’Église de France une structure rénovée, en accord à la fois avec les principes républicains et les canons conservés du concile de Trente. Deux ans plus tôt, avait été votée la première loi de séparation de l’Église de France et de l’État, par laquelle la République garantissait la liberté de culte mais n’en salariait ni n’en favorisait aucun.
Martine ROUCHE
Guide conférencier
→ Restauration
Cette croix de mission sur l’avenue Victor Hugo « Quartier du Chêne Vert » laissait apparaître de nombreux signes de faiblesse structurelle, pouvant à terme engendrer un risque pour les piétons et usagers de la voie.
Les actions du temps et notamment les conditions climatiques avaient fortement dégradé cet ouvrage en pierre, élément structurant et patrimonial du quartier, en entrée de ville de Mirepoix.
L’opération de restauration de cette croix de mission a consisté à la mise en œuvre des actions suivantes :
- Application d’un produit anti mousse ;
- Nettoyage par aérogommage sur pierres ;
- Purges des parties fissurées ou desquamées ;
- Colmatage à la résine des fissures ;
- Consolidation de surfaces par minéralisant ;
- Réagréage au mortier ton pierre
- Nettoyage de l’ensemble de l’ouvrage

Avec la volonté de maintenir en état le patrimoine historique de la commune, ces actions de restauration sur l’ouvrage garantissent sa pérennité.