J. GALY (beau–père de Paul PORCHER, maire de Mirepoix)
« Là-haut, dans ces chères régions dévastées et bouleversées par la guerre, sur l’emplacement des villages anéantis, de pauvres baraquements s’élèvent, des habitants dispersés reviennent, des Ecoles se rouvrent. Dans les intervalles des classes, des groupes d’Ecolières que guident des Institutrices en deuil, se répandent sur les immenses champs de tombes que sont les cimetières de nos Héros. Pieusement, de leurs doigts délicats, elles arrachent les herbes et plantent des fleurs.
Chers Enfants de nos Ecoles mirapiciennes, Songez à vos petites Camarades. Vous n’avez peut-être pas tous des tombes à fleurir, mais vous devez tous garder un souvenir inaltérable à ceux qui nous ont sauvés. N’oubliez jamais les morts que nous honorons en ce jour. Et si vous voulez exaucer, vous qui avez encore vos parents, si vous voulez exaucer un des vœux les plus chers des Pères qui sont tombés, soyez bons, soyez d’abord tendres pour les orphelins qu’ils ont laissés. Ce sera votre premier pas vers la Reconnaissance qui leur est due. »
