En Ville

Mauvaises herbes mais finalement pas si mauvaise que cela…

Depuis quelques années la gestion des espaces publics en ville a beaucoup évolué, les obligations réglementaires et le renforcement des politiques en faveur du Développement Durable (notamment l’interdiction d’utilisation des produits appelés « désherbant systémique à base de glyphosate ») ont modifié profondément les pratiques.

Il n’est pas rare de voir pousser sur les trottoirs, les squares, places ou encore sur les allées des cimetières des « mauvaises herbes mais finalement pas si mauvaises que cela » …. En effet, notre vision du végétal en ville doit profondément évoluer.

Véritable vecteur de biodiversité, ces graminées annuelles permettent de maintenir en centre-ville la faune et la flore, véritable corridor écologique.

Les contraintes environnementales, la perte de biodiversité sur nos territoires, le réchauffement climatique doivent nous interroger sur nos pratiques quotidiennes.

Aujourd’hui, la collectivité s’est dotée de matériel adapté au nouveau mode de traitement de ces graminées, équipement plus respectueux de l’environnement, tel que le brûleur thermique, cuve à vapeur d’eau chaude ou encore débroussailleuse électrique.

Bien évidemment, le maintien de ces graminées à un niveau de développement raisonnable doit être recherché afin de garantir un sentiment de propreté, de sécurité et d’acceptabilité pour les habitants.

Ci-dessus : Quelques exemples d’espaces publics ou les herbes et la végétation sont maintenues à un état de développement raisonnable.

Le nombre de campagnes de dératisation doublé pour lutter contre la prolifération de rongeurs

La circulaire du 9 août 1978 définie dans le Règlement Sanitaire Départemental, articles 125.1 et 130.5, impose aux particuliers, propriétaires et collectivités de se protéger et de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour lutter efficacement contre la présence de rongeurs et notamment la prolifération des rats en ville.

Depuis de nombreuses années, la commune de Mirepoix fait réaliser des campagnes de dératisation par des professionnels habilités à ce type de traitement contre les nuisibles.  Ces opérations consistent à la dépose de produits spécifiques sous forme de plaquettes ou sachets, sur différents points de la commune, préalablement définis avec les services techniques municipaux.

En 2019, la fréquence des interventions du prestataire sera augmentée significativement pour passer de deux à quatre.

Il est rappelé aux habitants de la commune d’être vigilants à la prolifération de ces nuisibles. En effet, la présence de dépôts sauvages, ordures qui s’amassent près des habitations, ont de grandes chances d’engendrer l’apparition des rats, attirés par toutes sortes de détritus qui peuvent représenter un abri et de la nourriture.

De plus, n’hésitez pas à contacter les Services Techniques Communaux au 05.61.68.86.55 afin d’indiquer la présence de ce nuisible sur certains quartiers de la commune, permettant ainsi la mise en place d’actions dans les meilleurs délais.

Travaux

Deux années d’instruction pour la rénovation de la façade ouest de la Mairie

La commune de Mirepoix a fait réaliser un diagnostic de la façade Ouest de l’Hôtel de ville en 2017 par un bureau d’étude spécialisé dans les bâtiments anciens à structure de bois. Cette partie de bâtiment très exposée aux intempéries est en très mauvais état depuis de nombreuses années, avec d’importantes dégradations sur les colombages bois et des décollements d’enduits accompagnés de départs de matériaux.

Au préalable à tout commencement de travaux, la collectivité a dû répondre aux obligations réglementaires en termes d’autorisation, notamment procéder à une demande de permis de construire auprès des services de l’État.

L’Hôtel de ville de Mirepoix étant un ouvrage particulier (parties du bâtiment, inscrite ou classée), son histoire et son environnement proche avec l’ancienne cathédrale Saint Maurice ou encore la maison des Consuls imposent de respecter les règles et préconisations du code de l’urbanisme et surtout celles relatives à la protection du patrimoine historique.

En effet, l’avis du Préfet de Région et celui de l’Architecte des Bâtiments de France sont obligatoires, pour garantir une restauration de qualité conservant les caractéristiques originelles du bâti. Il est noté, que le choix des matériaux, des techniques utilisées et l’application des différents procédés de rénovation sont soumis à décision et contrôle de ces deux autorités…

Cette procédure a doublé le montant des travaux initialement prévus et augmenté considérablement les délais d’instruction du dossier.

Après moultes négociations, la collectivité peut enfin prévoir un commencement de l’opération à la mi-septembre 2019.

La durée des travaux estimée à trois mois permettra de garantir l’état structurel de ce bâtiment à pans de bois ainsi que l’embellissement et l’intégration de la façade Ouest au centre-bourg et aux couverts.

Avant piquage et purge des enduits
Façade Ouest Hôtel de ville actuelle

Démarrage des travaux à l’église de Saint-Aulin

Pendant plusieurs années des infiltrations d’eaux de pluie ont conduit à la dégradation d’un mur pignon en pierres maçonnées.

Dans un premier temps, un diagnostic établi par un bureau d’étude a permis d’identifier, avec précision, les différentes pathologies (fissures importantes, départs de matériaux et légers déversements) et de définir les moyens d’actions.

Église Saint Aulin

Après dépôt d’une déclaration préalable aux travaux, la commune a lancé une consultation auprès de spécialistes agréés pour ce type d’opération et une entreprise a été retenue pour un montant de 44 555 € HT.

Suite à un diagnostic, réalisé par une entreprise spécialisée, les plaques d’amiante seront remplacées par des plaques ondulées en béton.

Les travaux de consolidation de l’édifice (installation du chantier, mise en place des échafaudages, piquage des enduits) ont commencé début juin pour une durée contractuelle de 5 semaines.

Le socle et l’ancienne antenne de l’ECAM démolis pour laisser place au stationnement vélos.

Encouragée par le Ministère de la Culture de l’époque et le Conseil Départemental dans le cadre du déploiement des régies vidéo, l’installation en 1988 de l’antenne ECAM a permis de développer des pôles-multimédia.

Ainsi, pendant de nombreuses années, Mirepoix et son territoire ont bénéficié, en avant-première, de la promotion audiovisuelle et cinématographique.

Au début des années 2000, l’arrivée de nouvelles technologies et le déploiement du numérique ont rendu cet équipement obsolète.

En conséquence, la commune a déconstruit l’équipement métallique en 2017 pour des raisons de maintenance et de sécurité.

Après validation du permis de démolir, le socle en pierre de taille supportant l’antenne, imaginé et dessiné par l’architecte Gérard MARTI, sera remplacé dans les prochains mois par des places de stationnement réservées aux vélos. Cette décision permettra de favoriser les déplacements doux et répondra également à une forte demande émanant des administrés.