« 11 novembre 1918, jour inoubliable ! Je m’en souviens toujours, malgré le temps passé. Après 40 mois de tranchées et de combats, c’était enfin la fin de nos souffrances […] Au lever du jour, ceux de corvée allèrent au jus et c’est alors que ceux de la roulante leur apprirent la bonne nouvelle : l’Armistice. Aussitôt tout le monde est debout ! Est-ce possible ? L’on n’ose y croire. On se regarde, on se bouscule, on s’embrasse. Que de cris de délivrance retentirent alors ! » écrivait au début des années 1960, Jean ALBERT, marsouin au 22e Régiment d’Infanterie Coloniale, pour Paroles de Poilus à l’occasion du cinquantenaire de la bataille de Verdun.

 

Départ du défilé

 

Les sapeurs-pompiers de Mirepoix

 

Les anciens combattants

 

Cortège emmené par l’école de musique municipale et son directeur Marc CLANET

 

Pour cet évènement que nous avons commémoré, comme dans toutes les communes de France, en ce dimanche 11 novembre 2018, le temps était plus doux qu’il y a 100 ans à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, où les belligérants ont signé l’armistice dans un wagon.

 

Devant une foule nombreuse rassemblée autour du Monument aux morts, les discours du Souvenir Français et du Conseil Municipal prononcé par Pierre GARCIA, 1er adjoint, se sont succédé, empreints d’émotion.

 

Beaucoup de mirapiciens étaient présents

 

Cette année, les enfants des écoles étaient présents avec leurs enseignants et les jeunes élus du Conseil Municipal d’Enfants ont lu avec application les témoignages de Poilus, rescapés de l’horreur. Deux collégiennes se sont exprimées sur l’importance de cette date inscrite au calendrier pour ne pas oublier que 8 millions de jeunes européens sont mort dans ce conflit.

 

Lecture de témoignages par les conseillers municipaux enfants

 

Comme il y a un siècle, les cloches de la cathédrale sonnaient alors que retentissait la Marseillaise après un moment de recueillement et le dépôt de gerbes.

 

La cérémonie s’est prolongée devant le Mémorial au « vieux » cimetière où Jeanne BIESSE, présidente du Souvenir Français s’est exprimée.

 

Les enfants au mémorial avec Jeanne BIESSE

 

Un vin d’honneur a été servi dans les salons de l’hôtel de ville pour célébrer cet anniversaire, si proche et si lointain, que nos jeunes et les générations futures doivent garder en mémoire pour une Europe en paix.

 

Pierre GARCIA, 1er adjoint, a excusé Madame le Maire, immobilisée suite à un petit accident et s’est exprimé en son nom rappelant combien elle est attachée à ce devoir de mémoire. Malgré son absence physique, Nicole QUILLIEN a assisté à cette commémoration grâce aux instantanés qui lui ont été envoyés au fur et à mesure de la cérémonie.

 

Lecture du message du Président par Pierre GARCIA

 

Avant le dépôt de gerbes

 

Jean-Jacques MICHAU, président de la CCPM, Jean SAINT-MARTIN, conseiller municipal, Pierre GARCIA, 1er adjoint et Christian CIBIEL, élu de Mirepoix

 

Les enseignants de l’école Jean Jaurès sensibilisent leurs élèves au devoir de mémoire. Ainsi chaque année à cette période, ils travaillent sur le sujet et plus particulièrement à l’occasion de cette commémoration du centenaire de l’armistice de 1918.

Un projet est en cours autour de la symbolique de la paix qui sera finalisé au terme de l’année scolaire et donnera probablement lieu à une exposition que nous aurons le plaisir de vous dévoiler dans notre bulletin de juin.

 

M. BETHUNE et Pierre GARCIA, 1er adjoint

 

M. BETHUNE devant le monument aux morts

 

Ce 11 novembre à 7 heures (heure de la signature de l’armistice, devenue effective à 11 heures), M. BETHUNE, citoyen écossais habitant à Mirepoix, a joué « The Battle Is Over » à la cornemuse devant le monument aux morts … pendant que son fils au château d’Edimbourg jouait le même air à la cornemuse.

 

Pour voir la vidéo de Mr. BETHUNE cliquez ICI

 


Que d’émotion en cette journée de commémoration !

 

Ancienne mirapicienne c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai participé à la commémoration du 100ième anniversaire de la Libération.

 

Dans le silence, le carillon de l’église qui joue la marseillaise, et… le clapotis de l’eau…

 

La fontaine en eau

 

C’est seule que j’ai parcouru le chemin pour me rendre au mausolée du cimetière, quel bonheur de revoir la fontaine en eau !

 

Petite, c’est le jeudi que je venais à Mirepoix, balade hebdomadaire familiale au cours de laquelle nous ne manquions jamais de passer de longs moments à la Promenade.

 

Perspective sur le monument aux morts depuis la promenade

 

Plus grande, c’est dans cette jolie cité que mes parents ont fait le choix de vivre et c’est ici que j’ai grandi.

 

La Promenade, lieu de rencontres entre amis, premiers flirts, premières cigarettes… et plus tard c’est avec un immense plaisir qu’à mon tour j’y ai promené mes enfants et aujourd’hui mes petits-enfants.

 

Alors oui, je peux parler de bonheur lorsque j’ai découvert que la fontaine de mon enfance coulait à nouveau et avec elle tous les souvenirs heureux me revenaient en mémoire… il ne manque que les poissons rouge !

 

Merci aux élus d’en prendre soin.

Une mirapicienne anonyme.