Associations caritatives ou humanitaires

Une association est dite caritative si son but est d’aider les personnes dans le besoin (caritas = charité). Qualifiée également d’association de « bienfaisance », elle porte généralement secours et assistance aux plus démunis. Plusieurs d’entre elles sont très actives sur notre département et notamment sur Mirepoix.

Voici quelques exemples d’associations caritatives françaises reconnues d’utilité publique (liste non exhaustive)

La Croix Rouge française                                                                                                                                 

La Croix Rouge française est un mouvement humanitaire, fondée en 1864, qui réunit 97 millions de personnes à l’échelle française et 52 000 bénévoles en France. Elle a pour mission de protéger, de porter assistance aux victimes (lors de sinistres par exemple) et de secourir (lors de rassemblements importants).

Toujours impartiale et neutre, la Croix Rouge française lutte aussi contre la précarité (accueil et orientation) et aide les personne âgées et/ou en perte d’autonomie.

Les actions de la Croix rouge s’étendent même hors des frontières de la France, comme lors de guerres ou catastrophes naturelles par exemple.

Le Secours Populaire                                                                                                                       

Depuis sa création en 1945, le Secours Populaire vient en aide aux populations victimes de la précarité, de la pauvreté, des catastrophes naturelles et des conflits sur tous les continents. Le Secours Populaire Français est particulièrement attentif aux problèmes d’exclusion à court terme, par une solidarité d’urgence basée sur l’aide alimentaire et vestimentaire.

L’hébergement d’urgence etl’orientation vers une structure de soins restent aussi au cœur des préoccupations de l’association. Elle accompagne durablement les personnes et familles dans leurs démarches et leurs droits : accès au logement, aux soins médicaux, aux vacances, à la culture, aux loisirs, au sport et à l’insertion professionnelle. Le respect de la dignité des personnes aidées est primordial pour l’association.

Le mouvement Emmaüs                                                                                                                          

Henri GROUÈS (1912-2007) dit « L’Abbé Pierre », a fondé en 1949 le mouvement Emmaüs, créé à la suite de l’aménagement de sa maison (trop grande selon lui) en auberge de jeunesse et grâce à sa rencontre en novembre 1949, avec Georges LEGAY, un homme désespéré et suicidaire auquel il tente de redonner l’envie de vivre.

C’est cette rencontre qui constitue l’acte fondateur du mouvement Emmaüs, organisation laïque de lutte contre l’exclusion, présente aujourd’hui dans 36 pays dans le monde.

Bien que fondé par un prêtre catholique, député de surcroît, Emmaüs s’est voulu totalement neutre sur les plans religieux et politique. Il est ouvert à toutes les nationalités, toutes les origines ethniques, sans juger les convictions de ceux à qui il porte assistance sans distinction.

Les Restos du Cœur

Michel COLUCCI (1944-1986) dit « Coluche » a fondé en 1985 l’association « Les Restos du Cœur », un relais pour les plus pauvres qui permet de les aider et de leur apporter une assistance bénévole. Elle agit plus particulièrement dans le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits et par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu’à toute action contre la pauvreté, sous toutes ses formes.

 

C’est grâce à cette phrase : « J’ai une petite idée comme ça, un resto qui aurait comme ambition, au départ, de distribuer deux ou trois mille couverts par jour » que tout a commencé et que tout s’est enchainé. Jean-Jacques GOLDMAN créa en 1986 « La Chanson des Restos ».

 

À l’heure d’aujourd’hui, ce sont 136 millions de repas qui ont été distribués par plus de 70 000 bénévoles à 900 000 bénéficiaires à travers 2 000 centres d’accueil, grâce à cette association (chiffres de 2016-2017).

 

On peut citer également :

– Le secours catholique attentif aux problèmes de pauvreté et d’exclusion de tous les publics, cherchant également à promouvoir la justice sociale. Il place au cœur de son action la participation des personnes accompagnées et le renforcement de la capacité de tous à agir ensemble,

– l’Armée du Salut qui intervient principalement dans le domaine de l’action sociale et médico-sociale, de la protection et l’accompagnement de l’enfance et de l’adolescence, du soin, du handicap ou de la dépendance et du secours/aide alimentaire. »,

– Les petits frères ou les petites sœurs des pauvres dont l’objectif, dans un souci de fraternité, est d’accompagner les personnes isolées, seules, souffrant d’exclusion ou de maladies graves, etc.

D’autres associations ont également été créées pour accompagner les personnes confrontées à la maladie ou au handicap : Ligue contre le cancer, l’association des Paralysés de France, l’AFM Téléthon, Vaincre la mucoviscidose, etc.

 

Associations patriotiques

C’est après la fin de la première guerre mondiale en 1918, qui a laissé derrière elle plus de 20 millions de blessés et d’invalides (dont certains gravement mutilés, ne pouvant plus travailler), que des associations du monde combattant se sont créées et multipliées afin de défendre leurs droits, de secourir et de soutenir socialement leurs membres.

Ainsi, dans l’immédiat après-guerre, toutes les énergies se sont mobilisées pour la reconstruction qu’elle soit économique, humaine ou matérielle. Outre les dispositifs mis en place par l’Etat, naissent des initiatives de solidarité privées ou associatives de toutes sortes. 

C’est ce qu’on appelle aujourd’hui les « associations patriotiques » qui mettent tout en œuvre pour pérenniser et sensibiliser les jeunes générations au devoir de mémoire. Plusieurs d’entre elles mettent leur savoir-faire au service de nouvelles victimes, notamment celles des attentats terroristes.

Quelques associations patriotiques françaises reconnues d’utilité publique (liste non exhaustive)

La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA)

La FNACA, créée en 1958, a pour objectifs de défendre les droits matériels et moraux de tous ceux ayant pris part à la guerre d’Algérie et aux combats du Maroc et de Tunisie (1952-1962), d’agir en faveur de la Paix en commémorant la date du 19 mars 1962, cessez-le-feu ayant mis fin officiellement à la guerre d’Algérie.

L’action prépondérante de la FNACA a déjà permis : l’obtention de la reconnaissance de la qualité de combattant et l’attribution de la carte du combattant aux anciens d’Afrique du Nord (9 décembre 1974) ainsi que la reconnaissance officielle de la Guerre d’Algérie (18 octobre 1999).

L’Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre (ONACVG)        

L’Office national des mutilés et réformés créé en 1916 au cœur de la Première Guerre mondiale, l’Office des Pupilles de la Nation créé en 1917 et l’Office du combattant affecté à la prise en charge des besoins généraux des anciens combattants, fusionnent en 1935. Ce regroupement prend en 1946 l’appellation : Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Plus de 100 ans après, l’Office continue donc d’apporter soutien moral et matériel à ses plus de 3 millions de ressortissants et veille à préserver ce lien unique et privilégié qu’il entretient avec le monde combattant.

Le Souvenir Français                                                                                                                  

Le Souvenir français créé en 1887 par Xavier NIESSEN, a été reconnu d’utilité publique en 1906. Cette association a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France ou l’ont bien servie, qu’ils soient français ou étrangers. Elle a pour mission l’entretien des sépultures et des monuments commémoratifs, l’organisation d’actions de mémoire pour rendre hommage au courage et à la fidélité de tous ces hommes et ces femmes morts aux champs d’honneur.

 

Associations environnementales

L’environnement a pris une place particulière dans notre Société ; les médias, les politiques, les citoyens, chacun perçoit cet engouement que suscite ce que certains appellent « la révolution verte ».

Nous avons pris petit à petit conscience que c’est notre bien commun à tous qui est en péril et cela interroge à la fois notre façon de vivre ensemble et notre engagement quotidien. Cette préoccupation doit donc être considérée comme une réflexion sociétale nouvelle. Elle a émergé dans les années 1970, face au constat que les activités économiques génèrent des atteintes à l’environnement en termes de déchets, pollution… etc.

Tout d’abord, elle s’impose comme un fait social majeur. La considération de notre environnement est essentielle face aux problèmes globaux qu’engendre sa gestion dans notre société contemporaine. Comme le rappelle un nombre important d’acteurs associatifs, «l’humanité ne tiendra pas face au problème écologique si on ne fait rien ».

France Nature Environnement                                                                 

Fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement, elle est la porte-parole d’un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 80 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Ses principales missions tiennent ces mots : fédérer, influencer, défendre, informer, sensibiliser…