Jeux olympiques antiques
Si l’on sait peu de choses sur les activités physiques des populations primitives, celles des peuples de Mésopotamie et du bassin méditerranéen apparaissent sous deux formes souvent très liées : l’entraînement militaire et les cultes sacrés, la danse et l’acrobatie caractérisant ce second domaine. Au repos, les guerriers d’Achille lancent disque et javelot, tirent à l’arc… Mêlé au sacré, cet aspect ludique se concrétise avec l’apparition des Jeux Olympiques vers 776 av. J.-C.

Course de chars de la Rome antique
La pratique sportive organisée est introduite en Gaule par les Romains, qui érigèrent arènes, stades et hippodromes. Cette période est marquée par la course de chars, sport roi de l’Antiquité, et les grands spectacles sportifs avec combats de gladiateurs et de fauves. La Rome du IIe siècle prône aussi l’intérêt de l’activité physique pour le maintien de la santé.
Joutes équestres et tournois du Moyen-âge

Le tournoi, authentique art martial, très violent où de nombreux morts et blessés sont à déplorer, apparaît en 842 et s’impose comme l’activité la plus prisée dès le IXe siècle. Des variantes moins violentes sont apparues à partir des XIIIe et XIVe siècles : joutes équestres sans armes et d’autres activités permettant la participation de tous, découlent également des sports des chevaliers : la joute nautique en particulier. Le décès d’Henri II de France, en 1559 à l’issue d’une joute équestre, sonne le glas des sports de chevalerie.
Les sports de l’Ancien Régime
Parmi les sports pratiqués avant la Révolution, citons la soule, les barres, la crosse, le billard, le croquet, le cricket, les jeux de quilles et de lutte, le tir à l’arc, l’escrime et le sport hippique. La première mention en France du jeu de quilles date de 1318 tandis que celle du criquet remonte à 1478.
Le jeu de paume : une passion française

Le jeu de paume, à l’origine du tennis et de la pelote basque, est le sport roi du XIIe au XVIIIe siècle. Joué d’abord à mains nues, le battoir est inventé au XVe siècle puis la raquette avec cordage, apparue en 1505, devient courante dès 1510. La France se couvre alors de terrains extérieurs ou couverts. Au XVIIIe siècle, le jeu de paume connaît un lent déclin mais il organise le premier championnat du monde, tous sports confondus, en 1740. Le français CLERGÉ, vainqueur du tournoi, est le premier champion du monde de l’histoire du sport. La France, jadis place forte du sport, s’en est désintéressée à la veille de la Révolution française.

Le Comité Olympique français
Dès l’automne 1894, des personnalités réunies par Pierre de Coubertin constituent un premier comité national olympique dans le but d’assurer la participation française aux premiers Jeux olympiques prévus en 1896 à Athènes et de préparer la seconde Olympiade. Les premiers Jeux olympiques d’hiver sont organisés à Chamonix en 1924, la même année que ceux de Paris.
Loi Waldeck Rousseau de 1901
Dès le 1er juillet 1901, la loi sur les associations définit celles-ci comme « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun de façon permanente leurs connaissances ou activités dans un but autre que de partager des bénéfices ». Ce cadre large fourni aux associations gymniques et sportives est la reconnaissance du rôle qu’elles ont joué dans la constitution de la Nation et leur donne les moyens de leur développement.

Le rôle de la Première Guerre Mondiale
La Première Guerre Mondiale est essentiellement une guerre de positions qui entraîne de nombreuses rotations chez les soldats depuis le front vers l’arrière. Pour s’occuper, certains de ces soldats, d’origine principalement urbaine, initient leurs frères d’armes d’origine rurale à leur pratique sportive, notamment le football, le rugby, la boxe ou la natation alors que la France était avant la guerre un pays de tradition gymnique, d’escrime et de sports de combat. Cette guerre qui fait de nombreux blessés (invalide de guerre, aveugle, gazé, amputé) signe l’émancipation des femmes, favorise l’éclosion du handisport et du sport féminin. Le sport devient un véritable phénomène de société à partir de 1919.
Fédérations unisports et fédérations affinitaires
Dès la fin de la Première Guerre mondiale, l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA), fédération omnisports fondée en 1887 et regroupant plusieurs disciplines, éclate en plusieurs fédérations sportives spécialisées : FFF (football), FFH (hockey), FFR (rugby), FFA (Athlétisme), FFN (natation), etc.
Les fédérations affinitaires, fers de lance de la politique sportive du Front Populaire confié à Léo LAGRANGE, voient le jour un peu plus tard. En 1928 apparaît l’Union Française des Œuvres Laïques d’Éducation Physique (UFOLEP), émanation de la Ligue de l’Enseignement, et en 1934 la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT).
La laborieuse reconstruction du sport français

Le championnat de France professionnel de football retrouve son visage normal dès la saison 1945-1946. Le handball d’origine allemande inconnu en France avant la guerre 1939-1945 mais devenu obligatoire à l’école en 1941 voit ainsi son implantation facilitée sur l’ensemble du territoire en dépit de difficultés pour se reconstituer en fédération. Le Tour de France 1947, gagné par Jean ROBIC, premier vainqueur de l’après-guerre, connaît un succès populaire considérable en traversant une France encore dévastée.
Le sport pour tous
Depuis les années 1960, les fédérations affinitaires multisports qui privilégient le sport loisir mettent à la disposition de tous les publics et de toutes les tranches d’âge un choix d’activités physiques et sportives adaptées (sports collectifs, différents types de gymnastiques, multiples formes de danses, activités de plein air, sports d’hiver, etc.)
C’est bien connu, faire du sport est bon pour la santé !

Des bienfaits sur notre organisme mais pas seulement… Il renforce le cœur et régule la tension, participe au maintien du capital musculaire, accroît le capital osseux, prévient les problèmes articulaires, permet d’obtenir une silhouette fine et tonique, procure un bien-être général, améliore les performances intellectuelles, facilite l’évacuation du stress, inculque volonté et ténacité, favorise le sommeil, etc. enseigne des valeurs éducatives tout en créant du lien social.

